Claude Braun
Fresque de la réconciliation
La Fresque de Réconciliation - 1996
Acrylique sur bois en tableaux de 11 séquences,
10m x 2m en 22 panneaux
Elle est actuellement exposée en différentes parties dans 8 églises transfrontalières entre le Nord de l'Alsace et le sud du Palatinat en Allemagne
"... en tant que peintre et plasticien, mais aussi croyant, j'étais inspiré par le travail sur la Non-violence Evangélique Active de Jean Goss et Hildegard Goss-Mayr ... J'ai voulu faire un outil pédagogique amenant le spectateur à une réflexion sur la non-violence du Christ. J'ai opté pour un parcours didactique dans une lecture linéaire de la théologie de la libération non-violente. Ma démarche est fondée sur la Bible où Dieu incarne cette non-violence : le début de la fresque - découpée telle une bande dessinée en onze séquences - se situe dans l’Ancien Testament où le message d'espérance et d'amour est révélé au peuple d'Israël et accompli par le Christ dans le Nouveau Testament ..."
Le message d’une fresque
La fresque de la réconciliation peinte par Claude Braun est à la fois œuvre d’art, outil pédagogique et prédication en images.
La suite picturale qui orne tout le bas-côté de l’Église Saint-Thomas à Strasbourg est incontestablement une œuvre d’art. Pour le peintre Claude Braun, l’art et le témoignage sont liés. A travers son œuvre, il exprime le thème majeur de son engagement personnel : la gestion non-violente des conflits et, plus profondément, la réconciliation des hommes et des communautés humaines.
Il s’inscrit dans la tradition des créateurs de vitraux et de fresques d’églises : l’oeuvre d’art rappelle les évènements fondateurs du peuple de Dieu, elle participe à la prédication et à la transmission de l’Evangile. Elle interroge notre foi. Elle suscite notre engagement.
La fresque de Claude Braun a sur les vitraux un avantage certain : elle est mobile. Elle est faite pour circuler dans notre région. Elle peut être installée dans des églises ou en d’autres lieux propices où, panneau après panneau, elle délivrera son message essentiel. Son actualité n’est plus à démontrer.
Le Messager 16/05/99
