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Diplômé des Arts Décoratifs de Strasbourg (HEAR 1977)

Arts graphiques et cinéma

Élève de François Cacheux, Camille Claus, Claude Lapointe et Henri Muller

PARCOURS ARTISTIQUE

Plasticien et vidéaste, l’originalité de l’œuvre de Claude Braun réside dans l’utilisation de techniques mixtes alliant peinture, dessin, installation et vidéo.

En 1977, il s’installe dans le hameau de la Kohlhuette établissant son atelier au cœur de la nature.


Investi dans le domaine pédagogique, il mène des projets dans le milieu scolaire et associatif parallèlement à son travail de création, réalisant des créations collectives en rapport avec une réflexion sur l’impact écologique de l’homme, son environnement et la violence.

L’œuvre de Claude Braun est protéiforme et engagée : à ses débuts, il découvre ses racines alsaciennes et la tradition polychrome où il décline à la fois un retour aux sources avec une technique ancienne et une technique mixte contemporaine (Aujourd’hui d’autrefois 1979).

En 1979, suite à un voyage au Japon et à la rencontre des peintres japonais Iri et Toshi Maruki, rescapés du bombardement d’Hiroshima, il est interpellé par le danger des centrales et de la bombe nucléaire et réalise l’exposition itinérante (L’être ouverte), un parcours poétique sonore en 15 tableaux – installations grand format ayant trait à la menace nucléaire.

De 1980 à 1990 c’est une peinture figurative au graphisme et trait épuré évoquant le couple, la naissance, le cycle de la vie menacée (A l’aube d’une survie).

De 1990 à 2003 il intervient dans le milieu scolaire et institutionnel avec ses films (faire l’image pour mieux la comprendre).

En 1996, il peint la Fresque de la Réconciliation, exposition itinérante installée définitivement dans 8 églises et faisant l’objet d’un circuit transfrontalier entre le Palatinat du sud et l’Alsace du nord.

Vers 1998, il oriente progressivement sa peinture vers une expression gestuelle lyrique et abstraite à forte texture et matière (Accents Primaires).
S’en suivent en 2005 des installations in-situ, des films et peintures
Souffle de vie – Man and Biosphere – 2005 et Lueurs tracées - Chemins d'Art  sacré puis le Land and Inside Vidéo Art (Installations et vidéo – 2005 à 2008).

Renouant avec sa filmographie (1972-2009) avec  le Land et Inside Vidéo Art (2005) il s’inspire de la nature et d’éléments artificiels antagonistes où l’image vidéo intervient dans le processus créatif de l’œuvre qui est fixée dans le temps et restituée dans sa finalité sous forme d’une installation – Installations bois et vidéo (1,2,bois, soleil – 2007) ou installations chromatiques et compositions hybrides, en 3D, plus tard (H-Impact – 2008 à 2015).

« M’inspirant d’un site, d’un lieu, d’un espace, j’organise, j’introduis, je juxtapose l’élément artificiel perturbateur, je décale ou harmonise le lieu. J’emprunte l’aspect coloré, graphique, le volume ou la texture, que je détourne sous forme d’une œuvre éphémère filmée. J’y ajoute les éléments nécessaires pour souligner, imiter ou accentuer les aspects plaisants ou dérangeants. L’image fixée dans l’instant est restituée dans son ensemble dans une performance non-stop en prise de vue montée. L’illustration sonore accentue le rythme, le mouvement ou l’ambiance ».

Axelle Hoffman – Cour des Boeklin  « La peinture y garde toujours une place, mais l’âme de l’œuvre d’art est au-delà. L’artiste joue de techniques mixtes – sculpture, peinture, vidéo, assemblage, construction, installation, land vidéo art (performances et installations in situ où intervient l’image vidéo – 2005) … – et de variations de supports – bois, toile, papier, vidéo, clous, ficelle, sable, terre, pierre, verre, plantes, fils de fer barbelé, … L’ensemble est spontané et compulsif ».

A partir de 2011, choqué par l’actualité violente des attentats terroristes il réalise une série d’installations, peintures, dessins et vidéo qui questionnent l’homme, sa spiritualité et sa nature violente.


H-Impact (2012), est une exposition itinérante et évolutive composée de 120 œuvres (installations, tableaux 3D et vidéos). Elle a été retenue dans l’agenda Culturel de la COP 21, et questionne l’empreinte écologique de l’homme et l’héritage qu’il va transmettre et laisser aux générations futures. « C’est la rencontre et l’impact de deux mondes culturellement différents, l’un par sa simplicité archaïque et l’autre par sa complexité ». Sensible à l’aspect écologique, Claude Braun interprète et interroge la société consumériste, s’imposant des contraintes dans la création, pour plus de cohérence éthique, l’objectif étant d’utiliser des matériaux collectés dans un rayon de 100 à 150 mètres autour de chez lui, ainsi que de recycler des éléments stockés dans son atelier.

Blessure (2014) est une exposition protéiforme d’une quinzaine d’œuvres qui aborde d’une manière transversale l’actualité violente d’un point de vue philosophique, théologique et psychanalytique en revisitant la blessure individuelle et collective qui en résulte, en tant que lieu traumatique d’un renouveau, d’un changement possible. Un regard, une ouverture vers une humanité transcendée ouvrant sur un espace de vie empreint de résilience et d’espérance. Faisant écho à la violence environnementale et religieuse, elle invite à une réflexion théologique et au dialogue interreligieux.
 

Depuis Claude Braun continue à interroger l’humanité dans son fonctionnement, sa recherche de sens, sa quête spirituelle

Plusieurs émissions TV parlent de son travail.

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